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mercredi 20 septembre 2017

Joe Kubert Presents

 Un peu plus de 5 ans que l'un des rares génies de la Bande Dessinée, contemporains, est parti. Et je m'aperçois que je n'ai jamais vraiment parlé de sa dernière grande oeuvre. 
Quelques mois avant sa mort, Joe Kubert s'est vu proposer une occasion unique par DC : une mini série en 6 parties, avec des épisodes à suivre et d'autres complets à l'intérieur, et surtout carte blanche sur le contenu
J'aurais aimé avoir du 100% Kubert mais il voulait mettre en avant des amis artistes dont il estimait le travail peu reconnu. C'est tout à son honneur
Préparant sa mini série très en amont, les 6 épisodes étaient quais finis et le premier pas encore sorti quand il est mort.
J'ai lu la mini à l'époque, et ci dessus vous avez la compil qui est un excellent investissement quand on voit la dose de pages magiques pour 20 usd (je l'ai prise aussi, je suis faible)

Je ne suis pas fan de l'histoire de son ami Brian Buniak, dans l'esprit Mad mais trop datée pour moi

 Sam Glansman est un vétéran, de guerre et du comics, qui est lui aussi décédé, mais très récemment (juillet de cette année) Il raconte "sa guerre" au fil de ses épisodes. Pas fana de ces récits, mais admiratif du travail considérable réalisé à bien plus de 80 ans
 Joe Kubert! Enfin! Son boulot représente la majorité de ce livre
Un régal! Il fait ce qu'il veut, comme il veut.
Une histoire de ce perso dont je me moque, Hawkman...

 des petites bandes/strips amusantes...
 une superbe série à suivre, au personnage principal traversant les époques (on a de la guerre, de la sf...)
Tiens, mais qui est donc ce lettreur crédité pour l'occasion?
 Des images qui restent
 Aidé de Paul Levitz au scénar, il fait sa version de la fin du Sergent Rock
 Une histoire courte, de motard, inspirée par un accident de l'un de ses fils (pas Andy, ni Adam)
 Le meilleur pour la fin, selon moi : une histoire, découpée en épisodes, à la Dickens, suivant un orphelin. Du crayon brut, sans encrage, magnifique
 le gamin se fait embaucher sur un baleinier...
 et pour le tout dernier épisode, sans raison évoquée, Kubert encre ses pages et donne en quelque sorte sa vision de Moby Dick

 Juste les pages de Kubert justifient déjà à elles seules, très amplement, de rechercher cette compil (ou la mini d'origine)
Il est resté au top de son art jusqu'à la fin et cette œuvre là nous laisse imaginer tout ce qu'il aurait encore pu nous raconter
Pour finir, une photo prise par l'ami et collègue de Kubert, Pete Carlsson de Kubert et Glanzman

4 commentaires:

Laurent Lefeuvre a dit…

Faut-il donc - comme moi ce soir - sortir IVRE des montagnes de Transylvanie, sous les eclairs et la pluie ardente du Sud de la Roumanie (sorry. Pas d accents, ni cedilles, ni apostrophes sur mon petit clavier emprunte cette nuit pour te repondre) pour que tu saches combien ton article sur King Joe Kubert est INSPIRANT ?

Il semblerait que oui.

Bises !

Philippe Cordier a dit…

C'est gentil ça
Je me disais justement que ton périple Transylvanien te coupait probablement de toute connexion
Et bien non
Trop fort
Profite

Franck Biancarelli a dit…

Je connaissais une fille qui s' appelait Berthe Joku.
(Je suis pas spécialement fier de moi, tu sais).

Philippe Cordier a dit…

je suis...sans voix






c'est triste