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vendredi 17 février 2017

Le meilleur

 Ca fait un moment que je n'ai pas fait un topo/projo sur le plus grand des plus grands
La magnifique expo qui lui fut consacrée à Angoulême cette année (jetez vous le catalogue, extra) m'en a donné envie
Eisner a quitté le Spirit en 1952 et a très longtemps refusé d'y revenir, étant passé à autre chose. Mais devant la demande populaire, et insistante, il a fait quelques écarts. Il n'a jamais véritablement repris le perso pour des histoires "classiques" mais il l'a utilisé pour des illues, couv et occasions. Occasions comme celle de parler crime/combattants du crime...avec un angle original, très atypique pour l'époque, moins manichéen
Nous sommes au début des années 70, il est au top de son art mais n'est pas encore monté d'un cran avec les "Romans Graphiques" à venir
 
 
 Sur cette page il répond, avec son humour habituel, aux critiques évoquant son traitement cliché du personnage d'Ebony
 Sur l'aspect technique, bien postérieur à ces planches, voici des roughs et ce qu'il en faisait, directement, sur la planche finale. Lisibilité avant tout, agencement des cases, des bulles pour guider l’œil...
Toute la grammaire Eisnerienne, et par extension celle de la BD, est là, évidente
 
 
 
 
 
 Une planche non retenue (pourquoi?) de l'un de ses derniers livres, Fagin the Jew
 Et pour finir, un beau clin d'oeil, ancien, à un célèbre magazine d'Umour et Bandessinées

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