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lundi 17 février 2014

Cross Inter-Blogs, et le temps passe

Aujourd'hui, ceux qui auront eu la curiosité d'aller voir l'entrée du jour du Blog consacré à Ciro Tota, , n'auront vu que l'image ci dessus qui les renvoie, pour explications, ici même
Désolé par avance pour le verbiage qui arrive, mais rien ne vous oblige à le lire (pis j'suis chez moi j'fais c' que j' veux)
1994-1995, un groupe de rock révolutionne le monde de la musique et son industrie. Ou plutôt non, en fait il ne révolutionne rien, rien du tout, mais il rentre dans la vie de ses membres, éphémères gloires qui ne furent pas. La réalité est qu'un groupe d'amis (5) de la fac s'amusent, beaucoup, à jouer du rock maison, quelques temps, sans prétention. Un unique "concert" pour le 01/01/1995 sera leur point d'ogre, indépassable. ("live in St Romain", des survivants peuvent ils crier "j'y étais"?)
La vie, pour faire simple et court, fait que ces membres ne se côtoient plus (pour une grande partie) mais il ne parait pas vain de dire que cette aventure les aura marqué, au fer rouge (tous?). En tout cas pour l'ancien batteur signataire de ces lignes c'est certain (et d'autres? salut Jérôme si tu passes par là, ce qui n'est pas impossible)
Les Inaliénables II (un nom très fac de droit, et II car il renait des cendres d'un 1er essai encore plus confidentiel, avec une partie des membres initiaux) fut donc un intense feu de paille.
Du haut de toute la prétention que peut avoir une formation de ce type est évoquée l'idée d'un logo pour le groupe, par un dessinateur pro.  Autre prétention du batteur que de dire "j'ai déjà croisé Ciro Tota, j'adore son travail, je vais le re-croiser sur un salon je peux lui demander". Et sur un festival la demande, timide, est faite : "M'sieur Tota vous pourriez nous faire un dessin noir et blanc?". Un accord de principe est donné, au grand étonnement du demandeur tremblant qui donne une adresse postale. Quelques semaines passent. L'oubli (et le réalisme) s'installent. Un jour, un autre festival. Je vais sur la pointe des pieds voir Mister Tota, évoque la conversation d'il y a peu. Surprise : ledit dessinateur indique avoir fait le dessin et perdu l'adresse!!! Joie et félicité. Peu de jours après, une lettre arrive, avec un dessin et un mot. De mémoire, probablement fidèle : "voici le dessin, j'avais peur qu'il ne me reste sur les bras". Dire que les miens, de bras, m'en sont tombés est encore assez loin d'un euphémisme classique. Je fus soufflé par le dessin, le mot, l'intention, le principe... tout.
Il reste à ce jour l'un des dessins les plus importants pour moi, de ceux, rares, qui ne quittent pas mon mur depuis bientôt 20 ans
Il fut utilisé sur des TShirts, aujourd'hui disparus, puis reconverti en dos de couv d'un magazine épuisé, consacré à son dessinateur, en 96.
Je vous avais dis que je serai long
J'ai promis (sur le blog d'en face) une meilleure version que le scan en mode trait qui ouvre cette entrée. La voici, copie fidèle de l'original A4, sortie de son cadre pour la première fois depuis ....très longtemps
We all want to be big big stars, but we got different reasons for that

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