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mercredi 11 décembre 2013

Que la couleur soit

Avant de jouer les abominables débutantes sur les couleurs hideuses du Dark Knight Strikes Again, Lynn Varley a eu plus d’une occasion de montrer sa superbe maitrise de la couleur "tradi"
Sur Elektra Lives Again son Frank Miller de mari d'alors lui laissait une place énorme. 
Regardez le noir et blanc épuré à l’extrême, non pas pour se la jouer épure à la Toth mais pour laisser la couleur modeler le tout
Même lors des quelques scènes très noires il laissait de la place à sa coloriste, et par moment il lui faisait un boulevard de jeu, comme là
Ce qui n'empêcha pas une mini faute de mise en couleur : une partie de l'eau à été mise en couleur "couleur chair" (ou alors Matt a un bien gros mollet). Pas bien grave
 

Sympa la Carmen Cru en image d'entrée non?

4 commentaires:

Laurent Lefeuvre a dit…

Quel œil (le mollet !).

Oui, Carmen Cru ! Miller a souvent fait des clins d'œil à la BD européenne (Druillet prétend que son Ronin est un boulot sous influence "Moebiusienne").
Dans le même Elektra Lives Again, un des morts qu'elle a tué et qui revient d'outre-tombe pour poursuivre Elektra s'appelle... Paul Gillon (la ressemblance enlève tt doute).
Dans DKR, aussi : on y mentionne à maintes reprises un porte-avion du nom de "Corto Maltese".

Un point commun avec Tarantino : les deux auront puisé leur style chez les classiques du sabre Japonais (Lone Wolf pour le premier, Kurosawa pour le second) et chez nous (Moeb cité par l'un ET l'autre "USS Alabama"... et tout Lautner et Melville pour les bandits bavards de Tarantino.

Chouette boulot de Lynn Varley, en tout cas.

Je serai moins dur que toi sur son boulot dans DK Strikes Again : il est pour moi parfaitement adapté à ce que Miller a essayé de faire. Ca sent l'Ecstasy à plein nez, mais on peut imaginer que Miller a dû largement contribuer à la faire aller dans cette voie... criarde.

Philippe Cordier a dit…

ah j'ai raté le Gillon, et pourtant je les ai scrutées ces planches à l'époque je regarderai ça Thanks
je crois que Miller lui même reconnait Moebius comme influence majeure de Ronin
Pour DKSA je pense qu'il a peut être suggéré une direction "artistique" à sa femme mais elle a fait ce qu’elle voulait après (il a souvent dit que sa nana n'en faisait qu'à sa tête) donc Varley a juste décidé de découvrir l'outil informatique, mais en direct, sans préparation, directement en version publiée, et tant pis pour nos yeux

Laurent Lefeuvre a dit…

Je viens de vérifier : j'ai dit une bêtise (ce ne sera pas la première fois): Dans Elektra Lives Again, planche 8, il est question d'un Jean-Marc Gillon (et non pas d'un Paul Gillon, comme je l'ai écrit plus haut).

D'ailleurs, toujours dans la série "des clins d'oeil de Miller aux auteurs Franco-Belge", je me suis amusé, gamin, de la ressemblance de noms des 2 accolytes Turk et Grotto, ces hommes de main minables que le Daredevil de Miller cuisinaient chez Josie's... avec les noms des deux créateurs de Léonard : Turk et de Groot !

Mais c'est un hasard, évidemment.

Philippe Cordier a dit…

oh mais oui et alors là on va chercher loin s'il connait ces deux pros du gros nez, mais pourquoi pas