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vendredi 19 juillet 2013

Bien au froid

Je ne connais pas tous les travaux de Jorge Zaffino, surdoué du noir et blanc, trop tôt disparu. Grâce à Delcourt je découvre cette œuvre excellente, datant de la fin des années 80, scénarisée par Chuck-je scénarise plus vite que mon ombre-Dixon. Ambiance post apycalyps, polaire, survivalisme à atmosphère Walking Dead (sans les zombies) Mais gardons en tête que le scénar est bien antérieur à la mode lancée par Kirkman; 
Agréable one shot côté histoire, sans plus mais c'est déjà bien. Mais les dessins!!!! Les dessins!!! 
Un bonheur de toutes les pages. Le meilleur taf que j'ai pu voir de Zaffino. Exceptionnel d'efficacité. Tout est bien, du découpage à la finition. J'ai presque eu du mal à entrer dans l'histoire, pourtant simple, tant les dessins m’émerveillaient sans cesse
La page 1 en vf
Et un peu de vo : 
Au détour d'une case (la 2 bien sur) on perçoit une posture à la John Buscema (et on voit au passage que Sean Murphy, aussi bon soit il, n'a rien inventé en matière d'encrage/finitions)
Mais ce n'est pas là qu'il faut chercher les influences principales de ce fan évident de l'école Sickles/ Caniff
Il y a du Joe Kubert dans certaines pages (toute celle ci, moins la case 1)
Puis au détour de nombreuses cases l'école argentine/italienne surgit, avec son art du rendu à la Alfonso Font (et Toth n'est pas loin des perso de la case 2)
Enfin, une planche type du boulot hors normes de Zaffino, en meilleure résolution
Un incontournable pour fans de ce type d'histoire et/ou, surtout, d'excellent dessin



4 commentaires:

Laurent SIEURAC a dit…

J'ai découvert cet auteur avec cet album paru chez IDW il y a une paire d'année au moins et en effet une claque énorme sur le dessin.
L'histoire sans être exceptionnelle est plutôt sympathique mais en effet c'est vraiment le dessin et l'encrage qui remporte tout!!!

Philippe Cordier a dit…

oh l'autre t'a qu'à penser comme moi tant que tu y es :-)

Laurent SIEURAC a dit…

U talking to me?

Philippe Cordier a dit…

you fu...
non, restons polis, le ciné n'excuse pas tout :-)