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jeudi 24 janvier 2013

La fin de DD, encore

Si j'en juge par le bond de fréquentation/clics d'hier, sur le boulot de  
Janson/ Sienkiewicz sur DD The End, ça plait, alors en revoici une louche (en fait, y en aura même deux je pense)
Je reste sur l'idée que la combo fonctionne mais que du 100% KJ aurait été supérieur
Je prends bien sur des planches "non spoiler" mais que ceux qui ne veulent rien connaitre, du tout, de ce livre avant sa sortie en vf, passent leur chemin

Un page très narrative sans épate et bien construite. Case 5 je trouve que Bill S a rendu plus de clarté, en sortant le visage de JJJ de l'ombre, mais aucun intérêt à avoir "masqué" la main sur le bureau
 Ici KJ a eu le malheur de dire à BS de se lâcher sur l'encrage du fond de case 1 qui doit être vu au travers "une brume". Il l'a pris au pied de la lettre et, combiné avec une couleur lourde, a quasi fait disparaitre le décor. Dommage
 Une anatomie un peu "étrange" côté jambes, mais j'aime l'ensemble et BS a bien respecté (ajoutant des mini bricoles, comme une antenne d'immeuble, qui ne gâchent rien)
 reste qu'un dessin au crayon aura toujours un charme que l'encrage fait perdre
Pour rappeler que KJ est aussi très bon au crayon :
mauvais manip, je voulais programmer cette entrée pour plus tard Raté, vous l'aurez aujourd'hui (sauf la dernière salve à venir)

2 commentaires:

Lefeuvre a dit…

Dans la deuxième case de la planche 2 (DD qui lance son bâton), BS sauve carrément un dessin raté (bras, mouvement circulaire).


Par contre, dans la toute dernière case : La main de DD (mieux dessinée par KJ), le temps est suspendu dans la version crayonnée : pas de gouttes de sang ni d'effet de vitesse.

En changeant cela à l'encrage, BS change ce que raconte Janson : En enlevant ce temps suspendu d'une demie seconde, il enlève du même coup toute possibilité de traduire cet instant lourd (puisque enfermé à lui seul dans une case). Plus de possiblilité d'y lire une hésitation, ou une possible retenue.

Evidemment, c'est très subjectif !

En tout cas, ça fait plaisir de revoir ces planches vues à Strasbourg avec Klaus himself !

Philippe Cordier a dit…

frimeur :-)
Oui sinon tu as raison, comme d'hab, sur les deux points soulevés